Les journées de la fin de l’année sont, pour beaucoup d’entre nous, l’occasion de faire une espèce de rétrospective, d’essayer de tirer les leçons de nos échecs (si,si, on en connaît tous), de prendre des résolutions pour l’année à venir, peut-être même de s’interroger sur le sens de ce que nous faisons.
Chez Skynet, nous participons à la vie d’environ 400 chefs d’entreprise, vous.
Nous tremblons avec vous dans vos nouveaux défis, faisons notre possible pour vous aider à franchir les obstacles, vous accompagnons dans toutes les difficultés, nous célébrons vos petits progrès comme vos grandes victoires, nous parlons de vous avec fierté, toujours.
La lecture d’un ouvrage nous a particulièrement ouvert les yeux l’été dernier : « La méthode Ikigaï », et nous vous en parlions dans notre blog à la rentrée dernière. L’ikigaï est une philosophie de vie japonaise qui consiste à trouver un sens à notre vie, un équilibre, une raison de se lever le matin et d’être heureux d’accueillir chaque jour.
Nous avons aussi remarqué que nos clients qui s’épanouissent le mieux sont aussi ceux chez qui ce sens, cette raison d’être, sont le plus profondément ancrés :
Sophie veut offrir la meilleure possibilité d’intégration sociale à ses apprenties dans ses salons d’esthétique et de vente de produits de beauté ;
François et Christophe, experts dans l’examen de vue et la basse vision veulent améliorer la vue de leurs clients, en leur offrant les lunettes les plus adaptées et en adéquation avec leur style, dans une ambiance chaleureuse ;
Céline et Émilie ont créé un concept de salons de thé où les clients doivent se sentir comme à la maison, ou chez une amie ;
Sophie veut améliorer la santé des lecteurs de son blog, et maintenant de ses livres, en les faisant profiter généreusement de son expérience de réduction des glucides dans l’alimentation.
Nous pourrions vous citer cent autres exemples, l’essentiel étant la passion, l’envie d’offrir au monde quelque chose de plus.
Il y a cinq ans, notre agence de communication nous a demandé de définir notre baseline, notre slogan, ce qui pourrait nous définir longtemps.
2013 avait été une année difficile pour nos clients, pour nous, la fin d’une longue crise dont nous sortions tous éreintés, et une rupture violente au consentement de l’impôt, des charges sociales, pendant que les administrations durcissaient encore leurs positions, leurs méthodes de recouvrement.
J’ai laissé mes collaborateurs de l’époque faire un brain-storming seuls, sans moi, une façon de savoir qui nous étions vraiment pour eux, quelles valeurs nous véhiculions.
Lorsque je suis entrée dans la salle, l’atmosphère était pleine d’adrénaline, de fierté, et de sourires francs, on se demandait juste comment j’allais prendre ces propositions…
Ce qui ressortait était d’une force inouïe : bodyguards, super-héros, nous étions les gentils qui défendaient les chefs d’entreprise des méchants, et il n’y avait pas de symboles assez forts pour l’affirmer.
Et c’est ainsi qu’est née cette phrase, qui n’a pas pris une ride, et dont je puis dire aujourd’hui avec assurance qu’elle constitue notre raison d’être :
Nous sommes la garde rapprochée du chef d’entreprise.
A chaque fois que nous doutons de nous, de nos missions, de nos solutions, de nos positions nous nous demandons « Et si j’étais le client, qu’est-ce que j’aimerais que l’on fasse pour moi ? » Cette question guide nos pas depuis toujours, et continuera à le faire dans tous nos projets, elle sous-tend en permanence notre action.
Je ne peux pas m’empêcher de rapprocher cette histoire de l’allégorie du tailleur de pierre, dont voici une des versions les plus classiques :
Nous sommes au Moyen-Âge.
En se rendant à Chartres, Charles Péguy aperçoit sur le bord de la route un homme qui casse des cailloux à grands coups de maillet. Les gestes de l’homme sont empreints de rage, sa mine est sombre. Intrigué, Péguy s’arrête et demande :
– « Que faites-vous, Monsieur ? »
– « Vous voyez bien », lui répond l’homme, « je taille des pierres ». Malheureux, le pauvre homme ajoute d’un ton amer : « J’ai mal au dos, j’ai soif, j’ai faim. Mais je n’ai trouvé que ce travail pénible et stupide ».
Un peu plus loin sur le chemin, notre voyageur aperçoit un autre homme qui casse lui aussi des cailloux. Mais son attitude semble un peu différente. Son visage est plus serein, et ses gestes plus harmonieux.
– « Que faites-vous, Monsieur ?», questionne une nouvelle fois Péguy.
– « Je suis tailleur de pierre. C’est un travail dur, vous savez, mais il me permet de nourrir ma femme et mes enfants. ». Reprenant son souffle, il esquisse un léger sourire et ajoute : « Et puis allons bon, je suis au grand air, il y a sans doute des situations pire que la mienne ».
Plus loin, notre homme, rencontre un troisième tailleur de pierre. Son attitude est totalement différente. Il affiche un franc sourire et il abat sa masse, avec enthousiasme, sur le tas de pierre. Il a exactement les mêmes outils et la même technique que les deux autres tailleurs de pierre mais, ce qui le rend différent, c’est la délicatesse avec laquelle il taille sa pierre comme s’il s’agissait d’un diamant.
« Que faites-vous ? » demande Peguy
« Moi, répond l’homme, je bâtis une cathédrale ! »
C’est grâce à vous, à votre confiance en nous, que chacun d’entre nous, chez Skynet, contribue à bâtir une cathédrale avec fierté, et le tout début de l’année est le meilleur moment de vous remercier pour cela.
C’est aussi le meilleur moment pour vous souhaiter une année 2020 pleine de projets, de réussites, et d’une santé insolente pour pouvoir en profiter, à vous qui avez choisi de prendre votre destin en mains et d’être indépendant, de faire preuve du plus féroce des optimismes, de bâtir une cathédrale.
Bonne année 2020 !
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thank you