En plein boom actuellement, le crowdfunding est un mode de financement participatif qui séduit de plus en plus particuliers souhaitant diversifier leurs sources de revenus. A travers le biais d’une plateforme en ligne (on en répertorie environ une cinquantaine aujourd’hui en France), deux parties sont mises en relation dans un schéma de prêteur/emprunteur. En quelques clics, un particulier (ou une entreprise) peut décider d’injecter une certaine somme d’argent dans un projet en quête de financement. Il existe trois formes de financement participatif : les dons, les prêts avec intérêts et l’investissement en capital.
Face à l’ampleur prise par cette tendance innovante, Skynet a cherché à comprendre comment ce mode de financement participatif a pu séduire autant de particuliers aussi rapidement.
Le crowdfunding s’adresse à tout un chacun.
Contrairement aux placements traditionnels opaques et rarement compréhensibles pour un particulier non-initié aux rouages des marchés financiers, le crowdfunding est un mode de financement intuitif qui ne nécessite aucune connaissance particulière. En effet, les projets proposés sont analysés et triés par la plateforme en ligne et seuls quelques élus présentant des garanties financières suffisamment solides auront le privilège d’être présentés au grand public pour financement. Les risques de pertes sont donc minimes et chaque investisseur sait pertinemment où et dans quel projet est injecté son argent. En clair, les plateformes de crowdfunding misent sur une transparence maximale pour se différencier des secteurs financiers plus traditionnels aves lesquelles elles sont en concurrence. Aujourd’hui, ces plateformes en ligne ont déjà séduit plus de 1,3 millions d’internautes français.
Des rendements prometteurs.
Le retour sur investissement affiché est nettement supérieur à celui d’un placement classique effectué à travers un organisme financier de type banque ou cabinet de gestion. En effet, un rendement oscillant entre 3 et 12% est généralement annoncé par les plateformes de prêts aux entreprises. Quand on sait que le rendement du livret A est maintenu artificiellement à 1% par le gouvernement, on a vite fait de faire son choix… Et les particuliers ne s’y sont pas trompés : 152 millions d’euros ont été collectés en 2014 contre 78 millions en 2013, soit près du double en une seule année ! Plus de 20 000 projets ont ainsi pu être financés en 2014.
Des placements à court et moyen termes.
Ici encore, tout a été pensé pour satisfaire un particulier en quête de placements sur du court et moyen terme. Les investissements réalisés le sont généralement sur une durée de 2 à 5 ans afin de ne pas décourager un particulier à la recherche d’investissements courte durée. « Au-delà de 5 ans, cela parait trop loin pour le prêteur » assure Nicolas Lesur, fondateur d’Unilend, une des nombreuses plateformes de crowdfunding existantes. En pratique, dès qu’un particulier décide d’investir dans un projet, il reçoit chaque mois un remboursement qui inclut des intérêts et une partie du capital. Ce taux est fixé en fonction du risque du placement ou alors directement pas l’investisseur (mais tout de même encadré par la plateforme).
Des avantages fiscaux adaptés à votre situation.
Un don, un prêt ou un investissement en capital via une plateforme de crowdfunding vous ouvrent droit à des avantages fiscaux de nature différente. Sans rentrer dans les détails spécifiques de chaque situation (que vous pouvez retrouver ici si vous le souhaitez), investir au travers d’un organisme de crowdfunding peut vous permettre de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu (dans le cadre d’un don), ou d’une réduction du montant de votre ISF (via l’investissement en capital). Selon votre situation personnelle et dans le cadre d’une optimisation fiscale, il peut être intéressant de vous tourner vers l’une ou plusieurs de ces solutions.
Un cadre réglementaire rassurant.
Face à la croissance exponentielle de ce nouveau mode de financement, le gouvernement français s’est sérieusement penché sur la question dans le but d’encadrer cette nouvelle pratique et de protéger les investisseurs (entreprises et particuliers). Cette réflexion a abouti à l’ordonnance du 30 mai 2014, entrée en vigueur au 1er octobre 2014. Celle-ci établit un cadre juridique strict pour le crowdfunding afin d’éviter toutes dérives et abus. L’accès à ce mode de financement participatif étant plus que facilité par la démocratisation d’internet, l’objectif de cette mesure est bien évidemment de protéger de nombreux particuliers peu familiers avec ce mode de financement.
Investir via une plateforme de financement participatif vous intéresse ? Vous aimeriez vous lancer mais vous souhaitez en savoir davantage sur le sujet ? Skynet organise un cocktail d’information gratuit spécial crowdfunding le mardi 16 juin 2015.
Un commentaire
thank you